Texte et jeu : Joanne Chassot
Collaboration artistique : Fanny Wobmann
C’est l’histoire d’un voyage. Celui d’une femme qui espérait trouver dans la
marche un nouvel élan, un autre rapport au corps, au temps, à la solitude, et
qui trouvera tout ça et bien plus dans la maladie.
Tout commence à la veille d’un départ pour une longue marche – 2’000 kilomètres ! La suite ne se conte pas en distance parcourue, ni en jours passés à marcher, car l’espace et le temps sont les premiers à changer de sens, avant que tout ne soit bouleversé.
Joanne Chassot emmène les gens dans une histoire singulière, son histoire où l’intime et le politique se frottent délicatement ou se rencontrent brutalement.
Cette performance composite, qui mêle lecture performée, adresses improvisées au public, musique, mouvement et danse, donne à voir et à ressentir l’expérience du temps et du corps dans toutes ses nuances et ses ambivalences.
La représentation du samedi 23 novembre est reporté au samedi 30 novembre 2024 à 20h
Dimanche 24 _ 17h
CHF 30.-
Le Mentaliste : Gabriel Tornay
Mise en scène reboostée : Noël Antonini
Comédiens à l’écran : Fanny Künzler, Pierre Aucaigne
Vidéo : Johan Perruchoud, Tom Wahli, Léon Orlandi
Mixage son : Jacques Zürcher
Scénographie : Loann Gaillard
Création lumières : Michael Rigolet
Technique et régies : Noémie Pfiffner
Complicité artistique : Dimitri Anzules, Jérôme Baatard, Steeve Di Marco,
Marie-Eve Frésard, Sébastien Denudt, Nina Pellegrino, Sylvia Fardel, Sébastien
Dupperet, Pascal Haumont
Costumes : Marie-Ève Frésard
Graphisme : Aline Jeanneret
Photographies : Matthieu Spohn, Damien Monnier
Les effluves d’une madeleine renvoyaient Marcel Proust à un souvenir d’enfance doux et chaleureux. Le Mentaliste lui aussi retrouve le temps perdu. Au parc, sur un banc, il discute avec Sophie qui bouquinait là tranquillement. Cette rencontre fortuite le replonge dans ses souvenirs d’enfance…
Pour ce troisième opus, Gabriel Tornay nous convie à nouveau chez lui, dans son intimité. Assis à côté d’un grand écran, il dialogue avec Sophie, son alter
ego féminin, projeté sur la toile à la façon d’un cinéma-théâtre.
Le Mentaliste remet sur la scène les objets de son enfance pour une expérience intemporelle, comme un retour dans les années 80…Un Rubik’s Cube, un album Panini, de vieux vinyles et des Disney. Plus d’une demi-douzaine d’expériences bluffantes alternant humour, surprises et poésie !
C’est sûr : vous en ressortirez la tête pleine de futurs souvenirs.
Texte : Simon Romang, Florence Annoni
Mise en scène : Alain Borek, Simon Romang
Collaboration artistique : Georges Guerreiro, Paul Walther, Florence Annoni,
Sébastien Corthésy, Marc Donnet-Monney
Scénographie : Célia Zanghi
Costumes : Irène Munier
Création lumières : Alain Boon
Musique : Alexis Gfeller
Coaching vocal : Nancy Juvet
Référente thématique naissance : Sarah Duflon
Diffusion : Elina Morf
Administration : Sébastien Corthésy
« Bébé, tu dormais jamais ! Je crois que si on t’avait eu en premier, on n’en aurait pas fait un deuxième. Voilà, maintenant que ça, c’est dit, quand est-ce
que tu me fais des petits enfants ? » Christiane, sa maman, maitrise parfaitement l’art de l’encourager….
A 36 ans, Simon Romang a écrit «gynéco » pour la première fois dans son agenda. Dans Poussette ! on va rigoler de la folle aventure que c’est de devenir apprentis-parents. Des milliards de conseils qu’on reçoit et qu’on ne suit pas. Du fait qu’avoir un bébé, c’est à la fois extraordinaire et assez commun puisque plus de trois cent mille personnes naissent chaque jour. Il y aura aussi des moments touchants parce que les bébés, c’est si chou et ça met plein de petites étincelles d’amour dans le coeur même en portant une couche pleine de caca qui pue.
Ah oui ! Poussette ! On la sent venir… On n’est pas là pour dormir !
Voix : Gérald Métroz et Jérémie Kisling
Guitare et clavier : Jérémie Kisling
Batterie, choeurs: Nicolas Pittet
Basse, guidare, piano, flûte: Nicolas Heiniger
Trompette – Bugle: Yann Salamin
Gérald Métroz présente son nouvel album né d’un travail en commun avec Jérémie Kisling. Une collaboration quasiment symbiotique avec l’auteur-compositeur-interprète vaudois installé à Paris.
Voici le produit d’une vraie histoire d’amitié entre deux artistes dont la complétude créative s’exprime dans onze nouvelles chansons. Il y est question de rêve, de la relativité des choses, de l’enfance, d’amour et de voyage intérieur, qui stimulent fortement la complicité entre les deux artistes.
Jérémie Kisling et Gérald Métroz se produisent tour à tour ou ensemble, mêlant leurs chansons personnelles à leurs compositions communes.
Ils sont accompagnés de Nicolas Pittet et Nicolas Heiniger. Le trompettiste
Yann Salamin est également invité à se joindre à la fête pour un véritable spectacle-événement.
Texte : Le Quatuor Bocal
Mise en scène : Julie Burnier, Fred Ozier
Jeu : Pascal Berney, Jérôme Delaloye, Christian Vez, Yvan Richardet
Technique : Léa Beloin
Costumes : Lorène Martin (Créa’Fil)
Arrangements : Raoul Baumann, Jérôme Delaloye, Joséphine Maillefer, Dominique Tille, Yvan Richardet
Coproduction : Théâtre l’Échandole
Un demi-siècle d’histoire de la Conquête de l’Ouest avec des pépites musicales et un gros paquet de burlesque. Le Quatuor Bocal poursuit sa recherche a cappella dans l’univers du Far West. Parce que jouer aux cow-boys et aux indiens, ça les connaît depuis leur enfance. Maintenant qu’ils ont tous passé la quarantaine, ils se demandent quelles diligences restent à attaquer, quels grands espaces à conquérir et si le shérif est toujours du côté des gentils.
Une étendue de terres sauvages, des millions de bisons qui se couraient
après… Vous pouviez planter un poteau en Oklahoma et soixante hectares étaient désormais à vous. No limits donc ? Une critique du rêve américain, pardi ! Un truc épique, (drôle), plein de suspense, (drôle), avec des chansons de saloons (drôle) et des moments graves où on plonge ses yeux dans le feu qui crépite et où les fronts se rembrunissent sous le vent des Rocheuses…
Voix et Guitare : Denis Alber
Trompette et électro : Yannick Barman
Vins et tire-bouchons : Marie Linder
Son : Bernard Amaudruz
Lumières : Loclight
SUM SICCUS, nom latin voilant un « J’AI SOIF » espiègle, est l’odyssée du chanteur Denis Alber dans l’univers vineux. En écho à l’ensoleillement suisse, il délivre des poèmes du 19e siècle en mélodies, les Baudelaire et
autres Verlaine.
Avec la trompette électro du musicien virtuose Yannick Barman, ils explorent les nuances ivres de joie, de mélancolie et de folie que le vin inspire avec une fusion de voix, de guitare saturée et de cuivres.
Pour cette deuxième récolte les deux musiciens sont rejoints sur scène par Marie Linder, admirable spécialiste en vins, qui fera frémir nos papilles gustatives en poétisant à sa manière et tout en délicatesse la gamme des arômes et des saveurs que l’on retrouve dans les meilleures bouteilles.
SUM SICCUS ? Un trio complice qui magnifie le fruit de la vigne en art.
Texte et jeu : Philippe Soltermann, Mali Van Valenberg
Mise en scène : Lorenzo Malaguerra
Chorégraphie : Nicolas Turicchia
Composition musicale : Béatrice Berrut
Costumes et scénographie : Kristelle Paré
Coproduction : Le Crochetan
Voici deux myrmécologues – du grec myrmex qui signifie « fourmi ». L’une jouit d’une grande médiatisation, elle adore partager ses recherches avec le grand public tandis que l’autre méprise silencieusement cet aspect, fort de sa capacité à citer de mémoire, et par ordre alphabétique s’il vous plaît ! les 20’000 espèces de fourmis répertoriées sur la planète.
Ce qui est certain, c’est que la conférence – très instructive, un brin pédagogique et absolument décalée – de ces deux myrmécologues mondialement reconnus changera irrévocablement votre perception de ce pourtant si petit insecte.
Plus question de prendre pour cible, à coups d’aérosols, une colonie ayant élu domicile dans votre cuisine.
Fini de vous débarrasser devant une fourmilière, à coups de pichenettes, des quelques ouvrières slalomant entre les poils de votre avant-bras…
Guitare et chant : Hélène Besson
Piano et chant : Antoine Oberholzer
Textes : Stéphane Storelli
«Les mots qu’on reçoit, c’est comme des parfums qu’on respire», nous murmure Francis Cabrel. Depuis près de 50 ans, il nous offre ses mélodies envoûtantes et ses textes poignants qui touchent nos âmes. Hélène et Antoine, deux amis chanteurs et musiciens, vont revisiter pour vous une partie de l’univers de Cabrel, en y apportant, au fil des textes de Stéphane, une touche personnelle et une sonorité complice. Tous trois espèrent ainsi vous emmener, au travers des mots, des mélodies et de quelques notes de piano ou de guitare, au plus proche des émotions de ce répertoire empreint de poésie.
Vendredis
16 et 23 _ 20h
Samedis
17 et 24 _ 18h
Dimanches
18 et 25 _ 17h
CHF 30.-
Mise en scène : Céline Goormaghtigh
Texte : Guy Chevalley
Jeu et chorégraphie : Séverine Zufferey
Assistant à la chorégraphie : Nicolas Turicchia
Ambiance sonore : Pierre Guéguen
Création lumière : Romain Cottier
Administration : Marcel Saur
Production : Cie Arquidam
Une comédienne méconnue s’invite à une audition en guise de dernière
chance…
Dans un contexte de libération de la parole des femmes, la comédienne
assume sa cinquantaine. Elle interroge cette réalité dans un milieu où il faut
rester jeune et séduire. Le texte de Guy Chevalley procède avec subtilité et
humour, l’ironie fine laisse place à l’intensité des émotions.
Défilent alors, en une dizaine de séquences, trois metteurs en scène plus
vrais que nature, Maurice Béjart, Miss Longeole, Isabelle Huppert, Cyrano de
Bergerac, Marat assassiné, Blanche Gardin et une chorégraphe allemande
avec baignoire.
Dans ce spectacle aux fondements très personnels, Séverine Zufferey
exprime toute la palette de son talent.
Un seul en scène mené tambour battant qui sonne tout à la fois comme une
déclaration d’amour au théâtre et un véritable cri du coeur.
Vendredi 15 et
samedi 16 _ 20h
CHF 30.-
Texte : Yvan Richardet
Jeu, chant, musique et arrangements : Renaud Delay, Aude Gilliéron, Simon
Pellaux, Yvan Richardet
Mise en scène : Sophie Pasquet-Racine
Technique : Léa Beloin
Costumes : Lorène Martin (Créa’Fil)
Scénographie : Stéphane Le Nédic
Collaboration scientifique : Sophie Swaton et Dominique Bourg
Oreille attentive : Jean-Samuel Racine
Photos : François Wavre
MERCURY raconte deux histoires : d’une part, celle du groupe Queen en
se focalisant surtout sur la figure de Freddie Mercury et son attitude face
à l’échéance du SIDA. D’autre part, l’histoire de Cassandre Meadows, une
doctorante en sciences de l’environnement qui doit préparer une conférence
sur la crise écologique et les risques d’effondrement qui lui sont liés.
Mercure, c’est le dieu des messages divins et des mauvaises nouvelles. Le
mercure, c’est celui du thermomètre qui menace de monter de 2°C avant
2050. Mercure, c’est aussi une planète inhabitable du fait de ses températures
extrêmes. MERCURY, c’est une rhapsodie théâtrale qui transcende nos
angoisses de fin du monde et célèbre la puissance de l’utopie.
Et que c’est drôle ! L’auteur est un comique, le rock a cappella et les tenues de
scène fleurent bon les seventies…
Samedi 9 _ 20h
Dimanche 10 _ 17h
CHF 35.-
D’après Piaf de Simone Berteaut, paru aux éditions Robert Laffont en 1969
Adaptation et mise en scène : Françoise Courvoisier
Avec Caroline Gasser (Simone Berteaut), Christine Vouilloz (Édith Piaf),
Thomas Diebold (Louis Leplée, Michel Emer, Louis Barrier et Yves Montand)
Accordéon : Théodore Monnet
Piano : Nicolas Hafner
Lumières : Rinaldo Del Boca
Son: Nicolas Le Roy
Photos : Daniel Calderon
– Oh tu sais, l’amour pour la vie, avec moi ça ne dure pas toujours !
Les débuts de Piaf, les rencontres et les ruptures avec les hommes de sa vie.
Simone Berteaut, alias Momone, avait treize ans quand sa demi-soeur, Édith
Gassion, l’embarque pour chanter dans les rues de Paris. Elles ne se quitteront
plus durant les trente années qui suivent.
On parle beaucoup du destin tragique et de la déchéance d’Edith, cette
immense artiste. Françoise Courvoisier a choisi plutôt de relever sa force de
travail, ses réflexions sur le métier, sa générosité (elle sauve des vies pendant
l’occupation), son courage, sa joie de vivre et d’aimer.
Christine Vouilloz qui chante depuis l’âge de cinq ans, adorait déjà Piaf…
Caroline Gasser s’est vite éprise de la demi-soeur, à l’humour vache et à la
pertinence décapante.
Deux rôles magnifiques à la mesure de deux magnifiques comédiennes.
Jeudi 31 _ 20h
Vendredi 1er et samedi 2 _ 20h Dimanche 3 _ 17h
Seules les représentations du 31 octobre et du 1er novembre sont ouvertes à l’ABOBO
CHF 30.-
Texte : d’après L’importance d’être Constant d’Oscar Wilde
Adaptation et mise en scène : Etienne Vouilloz
Assistant mise en scène : Pierre-André Fort
Lumière et régie : Baptiste Coutaz
Costumes : Cécile Revaz et Corinne Collaud
Jeu : Olivia Moret, Chloé Zimmerli, Carine Antonio, Catherine Baruchet,
Marie Jordan, David Moret, Fabrice Vouilloz, Pierre Jacquemoud,
Denis Rey-Mermet
Algernon Moncrieff et Jack (Constant) Worthing sont les parfaits représentants
d’une catégorie de personnages issus de la haute bourgeoisie londonienne de la fin du XIXe siècle. Chacun des deux s’invente un alter ego pour, incognito, faire les quatre cents coups. D’où une cascade de situations et de quiproquos rocambolesques. A travers L’importance d’être Constant, titre original de la pièce, Oscar Wilde offre à cette société un miroir dénué de complaisance mais sans cruauté, plein d’humour, parfois même teinté d’une certaine tendresse. Il livre ici une comédie de grande classe. L’adaptation, par Etienne Vouilloz, de cette comédie en trois actes est conçue dans l’esprit le plus fidèle à l’auteur. Mais elle en propose une forme inédite, recomposée, plus proche des exigences du théâtre contemporain.
Jeudis
5 et 12 septembre _ 20h30
Vendredis
30 août, 6 et 13 septembre _ 20h30
Samedis
31 août et 7 septembre _ 20h30
Dimanches
1er et 8 septembre _ 17h
SUPPLÉMENTAIRES
Dimanche 15 septembre _17h
Jeudi 19, vendredi 20, samedi 21 septembre _20h30
Dimanche 22 septembre _17h
CHF 30.-
Écriture et jeu : Viviane Deurin
Collaboration artistique : Nicolas Turicchia et Amanda Kibble
Régie : LPS Laurent Perrier & associés
Musique, son : Alain Perret
Décor et accessoires : Fernand Lathion
Costume : Cécile Delanoë
Graphisme : Sophie Main
Il était une fois… le monde d’avant… C’était mieux après ou ce sera mieux avant ?
On y ferait par exemple apparaître un fantôme au féminin. On l’appellerait Augustinas. On y inviterait des personnages d’avant et on inventerait ceux d’après. C’est que la vie d’un fantôme n’est pas de tout repos.
A force de traverser l’espace-temps, les murs et les époques, Augustinas tente de suivre et de raconter le vécu de quelques figures féminines au fil de trois générations.
De l’aïeule paysanne à la femme en stage de chamanisme, de la vie des
champs à la vie des villes, de la bonne du curé à la coach en développement
personnel, elle mélange les époques et leurs travers.
Augustinas va vous surprendre. Son regard sur le monde risque de vous
hanter. C’est que le bon sens terrien est parfois brut de décoffrage…
Vendredi 25 _ 20h
Samedi 26 _ 20h
CHF 30.-