Texte et jeu : Nathalie Devantay
Mise en scène : Simon Romang
Création lumières et scénographie : Alain Boon
Collaboration musicale : Sandrine Viglino
Dans « Elles & Moi », on retrouve Nathalie le soir de son anniversaire : 50 ans ! Voici venue l’heure de faire le bilan de sa vie de quinquagénaire. Rien que de très normal au fond, quand on voit autour de soi comment les gens prennent vite de l’âge. Mais le hic, c’est qu’elle, elle rêve encore tous les soirs qu’elle va devenir grande pour réaliser des tas de choses car elle a décidé qu’elle allait mourir à 102 ans.
Depuis son premier solo, Le Syndrome de Cendrillon, en 2009, Nathalie Devantay n’a pas chômé : elle écrit un 2e solo mis en scène par Noël Antonini : Nathalie vous dévoile tout, ou presque qui met sa carrière sur orbite : Elle joue à travers la Suisse romande, reçoit des Prix dans des festival d’humour en en France et en Belgique et partage la scène avec une belle brochette d’humoristes romands, Yan Lambiel, Joseph Gorgoni, Marc Donnet-Monnay, Nathanael Rochat…
En 2019, elle devient Madame Helvetia, un spectacle qui confirme avec brio son don pour incarner les personnages dont elle se saisit. Elle joue avec bonheur dans la Revue vaudoise, défie le chef Philipe Ligron dans C’est moi le chef, non c’est moi ! un spectacle autour du vin et de la gastronomie. Il y aura encore Humour, foire et beauté avec ses potes Sandrine Viglino et Forma, trois drôles de dames complémentaires qui mêlent sketches, chanson et musique.
Ce riche parcours n’empêche pourtant pas Nathalie Devantay de se poser des questions. C’est qu’il existe une multitude de « Nathalie alternatives » : marathonienne, influenceuse-instagrameuse-botoxée-chômeuse, femme au foyer parfaite, star de la chanson, bodybuildeuse féministe ou trompettiste dans une Guggen… Autant de facettes de sa personnalité qui vont l’aider dans ce nouveau spectacle à mener l’enquête et répondre à cette fatidique question : est-ce qu’elle n’aurait pas raté sa vie ? Dans ce jeu de miroirs, elle fait face à toutes ces femmes qu’elle aurait voulu être ou surtout ne pas être. Et si elle faisait face à elle-même ?
Elle serait peut-être déçue en bien…
Texte, chant : Sylvie Bourban
Mise en scène : Roland Vouilloz
Sylvie Bourban est une artiste bien connue des scènes de la francophonie. Et aussi au-delà car en parcourant sa biographie, on découvre qu’elle s’est produite sur quatre continents.
Née à Nendaz en Valais, Sylvie chante dans plusieurs chorales et étudie le solfège et le piano au conservatoire. Elle travaille ensuite pendant plusieurs années comme éducatrice spécialisée puis elle décroche une bourse qui la conduit à Boston en 2007. Elle y apprend l’interprétation et l’improvisation à coups de standards de jazz et de musique latine, participe à des workshops avec des pointures comme Bobby Mc Ferrin, Bill Frisell.
Sylvie aime la scène ! Peu importe la météo, elle joue aux quatre coins de la planète. Elle a été représentante de la Suisse pour le DFAE dans divers pays comme l’Argentine en 2012 ou l’Inde en 2013.
Elle a aussi participé notamment aux projets « Une chanson pour l’éducation » en Afrique et « Un monde plus juste » en Palestine au printemps 2016.Ce qui ne l’empêche pas de confier que si elle avait été brume, source ou bouquetin, elle aurait vraisemblablement passé toute sa vie dans la montagne…
Aventurière insatiable, toujours en quête d’expériences nouvelles et de défis artistiques, Sylvie Bourban a fait appel au comédien Roland Vouilloz (Prix culturel du canton du Valais en 2023) pour la guider et imaginer une mise en scène. Ensemble, ils mettent en lumière un programme original construit autour des compositions personnelles de l’artiste.
Dans Joyeuse mélancolie, Sylvie Bourban vous invite au travers de ce tour de chant et de confessions pudiques qui, comme un miroir, invite le spectateur à sonder sa propre histoire.
Texte et mise en scène : Stéphane Albelda
Assistanat : Élisa Gaspoz
Jeu : Élise Agati, Erih Ahmetaj, Louane Flütsch, Coralie Garcia, Jacques Métrailler et Loïc Vouillamoz
Composition musicale : Loïc Vouillamoz
Scénographie : Marie Papilloud
Conception lumières : Baptiste Coutaz
Conception vidéo : Guillaume Mayoraz
Administration : Frédéric Favre
Graphisme : Pauline Carron
Co-production : Cie Hussard de Minuit / Théâtre Indocile
Vingt-quatre ans après le plus grand scandale du sport américain, la patineuse Tonya Harding dit avoir toujours été la « bad girl » et se demande, madone aux cheveux platine : « Est-ce un défi du Seigneur pour voir jusqu’où je peux être poussée à bout avant que je craque ? » Lavona, sa maman, lui répond : « Ma fille Tonya a tellement menti dans sa vie qu’elle ne distingue plus le mensonge des réalités. »
Allez savoir…
Née en 1970 à Portland USA, Tonya Harding est la fille unique de Lavona Golden et de son cinquième mari, Albert Gordon Harding. En 1991, elle réalise le premier triple axel de l’histoire du patinage américain. Sa vie c’est le patin. Chez les Harding, on ne lit pas de livres, mais on dit souvent « fuck » et « fucking ».
En 1994, six semaines avant les Jeux Olympiques de Lillehammer, son mari et son entourage sont accusés d’avoir frappé, avec une matraque télescopique, les genoux de sa belle et « fucking » rivale, Nancy Kerrigan, une fille bien, elle…
Tonya dit au FBI dit qu’elle n’en savait rien. Faux témoignage. La fédération la renvoie et annule ses titres passés. Depuis, elle a le visage du mal pour toute l’Amérique vertueuse. Elle joue dans un mauvais film que l’on a oublié et fait scandale avec une vidéo X de sa nuit de noces que l’on n’a pas oubliée. Sinon, elle a aussi été soudeuse, vendeuse. Elle a fait du catch, de la boxe et de la téléréalité. Côté affectif, elle se marie et divorce plein de fois, comme sa maman qui ne l’aime pas et qu’elle déteste. Voilà pour l’essentiel… Enfin peut-être…
La compagnie Cie Hussard de Minuit présente cette chronique douce-amère des années 80 à aujourd’hui créée en mars dernier au Théâtre indocile à Sion. Stéphane Albelda a écrit et mis en scène ce biopic drôle et improbable de l’Amérique profonde et de son « star system » où les étoiles mal accrochées finissent leur course dans l’oubli. Juste derrière les décors.
Chant-guitare : Pascal Rinaldi
Voix-guitare : Hervé Chavanon
Percussions, batterie : Hervé Chavanon
« Je viens d’un pays intérieur et celui-ci est le même que le vôtre. Un besoin essentiel, « essensuel », fait pour révéler les failles qui se trouvent en nous. Des failles, des déchirures belles qui font notre valeur et nos spécificités ».
Ces trois courtes phrases, placées en guise d’exergue de la page de présentation de son site internet, résument bien l’homme et l’artiste : Pascal Rinaldi est en quête incessante des fragilités de nos vies, conjuguée à une forme de lucidité bienveillante et pleine de douceur.
Auteur, compositeur et interprète au talent reconnu, Pascal Rinaldi a roulé sa bosse comme chanteur dans toute la francophonie. On le retrouve sur scène en compagnie de musiciens ou en solo. Il prête également son talent à la composition de nombreuses musiques pour le théâtre et comme concepteur et arrangeur pour d’autres artistes francophones. Une très riche diversité créative qui est la marque d’une grande générosité.
Le voici de retour au Théâtre du Dé avec son nouveau spectacle, « Réinventer l’espoir », avec Hervé Chavanon à la guitare et Élisabeth Barbey aux percussions. Des chansons comme un journal de bord, lucides et habitées, entre feu et vent, doute et lumière. Un pont sensible entre l’intime et l’universel, pour rallumer la flamme dans les jours sombres.
« Dans le fond, ce qui nous retient, c’est de ne lâcher jamais rien » chante-t-il toujours « sur un fil » pour reprendre le titre d’un de ses albums emblématiques.
Dramaturgie, textes : Yvette Théraulaz, Sophie Pasquet Racine
Mise en scène : Sophie Pasquet Racine
Scénographie : David Deppierraz
Construction décor : Denis Correvon
Costumes : Tania D’Ambrogio
Création son : Patrick Gross
Lumières : David Baumgartner, Dorian Wolfcarius
Barbara et Brel sont deux icônes de la chanson française. Leur immense talent est définitivement gravé dans la mémoire collective. Leurs chansons touchent, encore et toujours, en plein cœur.
Yvette Théraulaz s’est déjà frottée à la grande dame brune dans Ma Barbara, en 2017. Ce spectacle avait bouleversé un large public, tout heureux de communier à un hommage magnifique.
Dans ce nouveau spectacle, mis en scène par Sophie Pasquet Racine, Yvette Théraulaz et son complice Pascal Schopfer voyagent dans le répertoire de Barbara et Brel. Le duo revisite leurs chansons les plus connues et fait briller quelques perles un peu oubliées ou méconnues.
Le piano de Lee Maddeford signe les superbes arrangements à l’accordéon très personnel de Christel Sautaux, tandis que les rires en cascades des deux espiègles interprètes glissent malicieusement, donnant une impression de joie farceuse à ce spectacle.
Conception et jeu : François Karlen et Marie-Emmanuelle Perruchoud
Regard extérieur : Carole Epiney
Musicienne et coach vocale : Edmée Fleury
Costumes : Tara Matthey 78c
Scénographie : Alexandra Lapierre
« Les mots sont comme des clés, ils ouvrent des portes interdites.” Raymond Devos est un détourneur de mots, un perturbateur de sens, un trublion de la grammaire. Musicien autodidacte, il ira même jusqu’à détourner la fonction d’instrument de musique. Un cor de chasse se déroule, des verres deviennent musicaux, une harpe se transforme en ailes d’ange…
Dans une société où tout doit aller très vite, où le sens des mots est devenu secondaire, l’idée est de donner la possibilité au spectateur de retrouver le sens (ou contresens) des mots, d’en faire un jeu, un amusement et d’encourager la poésie à exister envers et contre tout. « Raymond Devos avait un rapport au monde très naïf et enthousiaste. Il feignait l’incrédulité perpétuelle. C’est cette approche qui nous inspire pour la création de ce spectacle » rappellent en cœur François Karlen et Marie-Emmanuelle Perruchoud.
Pas question pour autant de « faire du Devos », d’enchaîner les sketchs en s’efforçant de les imiter. Les deux comédiens cherchent plutôt à créer des situations de jeu et à valoriser la musicalité des mots de l’artiste. « Il s’agit de se laisser emporter par son enthousiasme, sa naïveté et son envie de faire rire les autres ».
Si les textes de Devos constituent la matière principale du spectacle, ils alternent avec des éléments biographiques, des anecdotes, des chansons et même… de la magie ! Car le magicien des mots, l’acrobate de l’esprit, le jongleur aimait les lumières du music-hall la piste, et le cirque : encore enfant, n’avait-il pas improvisé une piste en sciure dans une chambre de sa maison familiale…
Et chacun sait bien que “le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.”
Texte et jeu : Brigitte Rosset
Mise en scène : Christian Scheidt
Création musique : Olivier Gabus
Scénographie : Cédric Matthey
Création lumières : Emile de Gautard, Thierry Van Osselt
Collaboration artistique : Anne Schwaller
Production : Amaryllis 17 / Théâtre des Osses
En février 2021, en pleine deuxième vague de Covid, Brigitte a le temps : les théâtres ferment…mais les musées restent ouverts « Et bien, j’Irai travailler dans un musée » décide-t-elle. Ce sera le Musée d’art et d’histoire de Genève qui lui offre l’occasion d’une résidence d’écriture.
« S’arrêter, c’est perdre » disait sa maman. Message reçu sans pour cent !
La voici installée en face des paysages inspirants de Ferdinand Hodler avec un recueil de chroniques de son grand-père maternel, un grand professeur de médecine. Elle ne sait pas encore ce qu’elle va faire de ce retour dans le passé familial et se laisse guider par une intuition : Brigitte a atteint la cinquantaine, elle vient de perdre sa maman et ce retour en arrière lui semble soudain avoir plein d’histoires à lui raconter. La première maîtresse d’école enfantine, le premier prof de ski, sa mère, la prof de piano, le chef de chœur de la paroisse, ses sœurs, sa copine Nicole, autant de souvenirs qui resurgissent et lui permettent de confronter la petite Brigitte de l’enfance à la Brigitte adulte d’aujourd’hui.
Est-ce que la salade souffre quand on la coupe ? Pourquoi la langue colle sur la barrière du télésiège ? Est-ce que Grand-papa est fier de moi ? Est-ce qu’on apprend à rire ? Pourquoi est-ce que les tomates sentent la coccinelle ? Et puis, il y a cette question plus profonde, plus intime, de la transmission intergénérationnelle. Que reste-t- il de tout ce qui nous a été transmis ? Qu’a-t-on soi-même transmis à nos enfants ?
Les seuls en scène de Brigitte sont chatoyants, toniques et généreux. Qu’elle soit dépressive ou en cure de jouvence, elle sait en rire et nous faire rire. Elle joue avec une égale virtuosité d’un formidable talent comique et d’une grande délicatesse dans l’émotion.
Texte original, adaptation et jeu : Eugène
Adaptation, mise en scène, lumières & accessoires : Christian Denisart
Mise en scène et administration : Loredana von Allmen
Aide technique : Julien Neumann
Photos : Salomé Crouzet
Traduction en langue des signes : Nathalie Troille
« Même s’il a été fusillé quand j’avais vingt ans, Ceausescu a toujours fait partie de ma vie. Un jour, m’a mère m’a appris une vérité qui m’a embarrassé : je dois quelque chose au dictateur ! »
Arrivé en Suisse à l’âge de six ans, parce que ses parents fuyaient la dictature de Nicolae Ceausescu, autoproclamé « Génie des Carpates », à cinquante ans passés, Eugène a décidé d’écrire une lettre à Nicolae Ceausescu, pour mieux comprendre « sa » dette envers lui.
Dans Lettre à mon dictateur*, publié en août 2022, il fait appel à ses souvenir de famille et s’efforce de faire comprendre comment une dictature fonctionne. L’Europe est alors coupée en deux par un Rideau de fer, un contexte politique qui exalte l’égo d’un homme confisquant tous les pouvoirs.
Christian Denisart, metteur en scène et adaptateur de ce texte pour le théâtre explique que ce dictateur « avec toute les facettes qu’il propose, historique pour le monde, intime pour Eugène, dangereux pour son peuple, clinique pour la science, est bel et bien un personnage de théâtre en or, un Ubu terrible, ridicule et fascinant. Il n’y a qu’à se servir.»
Eugène l’écrivain laisse le livre en coulisse pour s’adresser directement au public. Il apprend son propre texte par cœur et se transforme en conteur sur scène pour lancer les mots extirpés de la page. Dans cette Lettre qui mêle récit, réflexions et petites saynètes défilent une vingtaine de personnages, sa mère, son père un douanier, un garde la Securitate et, bien sûr, Ceausescu lui-même…
Voici une page de l’histoire européenne pas si lointaine revisitée avec verve et qui tend un miroir cruel à l’actualité d’un monde qui ne retient pas longtemps les terribles leçons de l’Histoire…
Jeu : Arnaud Bath’M’Wom, Jean-Luc Borgeat, Antony Mettler, Anne-France Tardiveau
Mise en scène : Antony Mettler
Création costumes: Marianne Braconnier
Création lumière et Régie : Jean-Luc Willommet
25 décembre, 2h30. Monsieur le Maire est officiellement mis « En Garde à Vue ». Le commissaire Toulouse et l’inspecteur Berthil sont à la recherche de la vérité, aidés (ou pas!), par Madame Bergerot, l’épouse du Maire.
Car Monsieur Bergerot est maire d’une petite ville de province au bord de l’Atlantique. Le soir du réveillon de Noël, il est convoqué par le commissaire Toulouse en tant que témoin dans une affaire de meurtres. Il se trouve en effet qu’en très peu de temps, trois jeunes filles de la région ont été agressées et tuées.
Mais les policiers se cachent à peine à le soupçonner, ce qui a le don d’agacer le notable, furieux qu’on ne lui accorde pas le bénéfice du doute. Alors qu’il tente de se dépatouiller comme il peut de cette situation, sa femme débarque et lâche une bombe qui pourrait bien valoir la peine de mort à son cher mari…
Une intrigue croustillante, un moment de régal pour tous les accros d’enquêtes policières !
Adapté pour la scène par Frédéric Bouchet et Francis Lombrail d’après le roman Brainwash de John Wainwright, ce huis-clos terrible a également inspiré le chef d’œuvre cinématographique de Claude Miller, avec Lino Ventura et Michel Serrault, qui a remporté quatre Césars en 1981 !
Situé dans les locaux de l’ancienne Halle aux marchandises de la gare de Vevey, le Pantographe, petit théâtre de cinquante places est incontournable de la vie culturelle locale. Depuis 2008, il présente chaque saison une dizaine de spectacles professionnels. Théâtre de proximité par excellence, il travaille en étroite collaboration avec les acteurs culturels régionaux afin d’offrir et de produire des créations de qualité.
Adaptation et écriture : Quentin Lepot, Dorian Giauque
Mise en scène : Sara Uslu, Quentin Lepot, Dorian Giauque
Jeu : Quentin Lepot, Dorian Giauque
Scénographie : Cornelius Spaeter
Costumes : Spooky Dolls Surgery
Création lumière et régie : Maya Bringhen, Mathieu Fernandez-Villacanas
Administration& diffusion : Mathilde Babel Rostan – atelier gazelle
Production : Compagnie 2KPDP
« Nous sommes nés en l’an de grâce 1605, par la volonté du Ciel, pour ranimer l’âge perdu de la chevalerie. Nous sommes destinés à de fameux exploits et de grandes aventures. Nous sommes… QUICHOTTE & PANÇA »
Le spectacle n’a pas encore commencé, que déjà les deux histrions haranguent les spectateurs.ice. s et les entrainent dans leurs tribulations picaresques. Sans savoir si c’est du lard ou du cochon, les voici embarqués tambour battant dans l’aventure.
Tout le monde connait Don Quichotte. Un chevalier au casque étrange, et Sancho Pensa, un écuyer toujours à la traîne, des moulins à vent… Tout le monde en a entendu parler, mais qui connait vraiment leur histoire ?
« Quichotte & Pança » réinterprète le classique de Cervantes avec intrépidité, malice et humour. De mésaventures prodigieuses en exploits craignos, nos deux héros vous embarquent dans leur quête de chevalerie dépassée, mais ô combien hardie.
Cette création se veut poétique et accessible, utilisant un jeu du corps dynamique et une écriture acerbe questionnant les problèmes et les inégalités du monde actuel. Elle mise sur la simplicité d’un théâtre populaire, drôle et émouvant à la fois, pouvant toucher tous les âges et toutes les sensibilités. Faire rêver, souffler l’espace de quelques instants, donner envie de croire à la possibilité d’un autre monde, où l’imagination est reine…Dans ce monde où les cyniques gouvernent, les rêveurs ne devraient-ils pas être chevaliers ?
« Quichote et Pança, écrit Katia Baltera, c’est l’éloge d’une douce folie confrontée à la raison qui au fond ne demande qu’à plier devant les délires de l’imaginaire. C’est aussi une forme d’hymne à l’amour sous toutes ses formes qui, lui seul, vaut toutes les batailles ».
Programme complet du week-end dès septembre 2025
Qu’est-ce qu’un conte ? Pourquoi le Conte ? Quelle place a-t-il dans le monde d’aujourd’hui ? Des questions mais aussi des spectacles, des rencontres avec des conteurs et des conteuses, des discussions de bistrot ( le café du conte), des conférences sérieuses mais aussi du rire et des émotions durant tout un week-end.
L’idée : proposer une manifestation festive qui intègre une réflexion sur ce que le conte raconte de de notre l’humanité. D’où vient-on ? La question de l’identité est au cœur des récits de la tradition orale. Ils colportent des témoignages, comme autant de vecteurs d’émotions différentes et permettent, au-delà du temps, de renouer avec ses propres racines. Dans cette perspective, il sera aussi question d’explorer l’intérêt que le récit oral représente en tant que patrimoine culturel immatériel.
Trois spectacles sont prévus au cours du week-end.
ÇTEECI PE ÇTULI (Par-ci Par- là) a été créé pour les 50 ans de l’autonomie du Canton du Jura. La conteuse Geneviève Boillat et le musicien Jacques Bouduban « ont fait » toutes les gares de ce petit territoire. Puis ils ont pris la poudre d’escampette, transportant par-ci par-là leurs histoires mystérieuses ou truculentes.
Deux spectacles illustrent le travail de Aline Gardaz De Luca. Dans Les pétales de Marguerite, voici l’histoire mouvementée de Marguerite née au début du vingtième siècle dans un village valaisan accroché au-dessus du Rhône, au cœur des Alpes.
VASSILISSA, la quête du feu, est un conte initiatique populaire russe. Après la mort de sa mère, la jeune héroïne est mise à l’épreuve de la jalousie, de la peur et du courage, autant de confrontations qu’elle doit affronter si elle veut grandir… et s’en sortir saine et sauve.
ÇTEECI PE ÇTULI – vendredi 24 et samedi 25 _20h
Les pétales de Marguerite / VASSILISSA, la quête du Feu – samedi 25 et dimanche 26 _17h
CHF 35.-
Texte : Henrik Ibsen
Adaptation et mise en scène : Etienne Vouilloz
Jeu : Sophie Vouilloz, Olivia Moret, Marie Jordan, Céline Kohli,
David Moret, Pierre-André Fort, Pierre Jacquemoud et Joël Bruchez
Costumes : Corinne Collaud
Lumière : Baptiste Coutaz
Image : Laure Coutaz
Après un veuvage survenu prématurément, le docteur Wrangel, père de deux filles, épouse en secondes noces Elida, une jeune fille de son village. Dix ans plus tard, et bien qu’aimant profondément son mari, celle-ci éprouve de plus en plus de peine à trouver sa place dans cette famille envahie de souvenirs dont elle se sent exclue. De plus, elle s’estime liée par un serment échangé autrefois avec un jeune marin dont elle n’a plus aucune nouvelle…
Dans cette pièce qui oscille sans cesse entre imaginaire, fantastique et réalité́, Ibsen met en scène ses thèmes favoris, le sentiment du devoir, le sens des responsabilités et la fidélité́ face à̀ un invincible besoin de liberté́. Dans La Dame de la mer, il explore avec beaucoup d’émotion, de tendresse et de délicatesse, les combats intérieurs auxquels doivent faire face les membres de cette famille « recomposée ».
Jeudis 28 août, 4 et 11 septembre _ 20h
Vendredis 29 août et 5 septembre _ 20h
Samedi 6 septembre _ 18h
Dimanches 31 août et 7 septembre _ 17h
SUPPLÉMENTAIRES
vendredi 12 septembre _ 20h
Dimanche 14 septembre _ 17h
CHF 35.-